Un mouvement social massif secoue Boeing depuis le 13 septembre, après que 33 000 salariés ont rejeté une proposition de hausse salariale. La situation s’aggrave avec l’annonce de mesures de chômage technique.
La grève entamée par les salariés de Boeing, soutenue par le syndicat IAM, concerne les techniciens et ouvriers de la région de Seattle. Ces travailleurs ont refusé l’augmentation de 25 % des salaires sur quatre ans, suite à cinq ans de stagnation. Les discussions avec la direction ont échoué, et la tension est montée d’un cran avec l’annonce de mesures de chômage technique partiel par Kelly Ortberg, PDG de Boeing.
Ces mesures, qui affecteront plusieurs milliers de salariés à travers les États-Unis, imposeront une semaine de chômage technique non indemnisé toutes les quatre semaines. Cela fait suite à des annonces de réduction des coûts, telles que le gel des embauches et des promotions, et la diminution des achats auprès des sous-traitants.
L’impact de cette grève ne se limite pas aux États-Unis. Boeing, en tant que leader mondial de l’aéronautique, touche directement ses sous-traitants dans plusieurs pays, ce qui pourrait entraîner des répercussions économiques mondiales dans le secteur.
Alors que les grévistes voient le chômage technique comme une provocation, la direction de Boeing reste ferme sur son plan de réduction des coûts. Les négociations sont dans l’impasse, laissant présager une prolongation des tensions au sein de l’entreprise.
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