Le Parquet National Financier (PNF) a requis un procès contre Rachida Dati et Carlos Ghosn pour des faits de corruption. L’affaire, qui s’inscrit dans un contexte de collaboration passée entre les deux figures, soulève des questions complexes de gouvernance et de transparence.
Le PNF accuse Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice et actuelle eurodéputée, d’avoir reçu des paiements importants de Renault-Nissan alors qu’elle occupait un mandat public. Ces sommes, s’élevant à plus de 900 000 euros, auraient été versées en échange de services de conseil entre 2009 et 2012, période pendant laquelle Carlos Ghosn dirigeait le groupe automobile.
Les accusations portent sur des soupçons de corruption, d’abus de biens sociaux et de recel, notamment concernant le flou autour de la nature des prestations fournies par Dati. De son côté, l’eurodéputée rejette ces accusations, dénonçant une instrumentalisation politique.
Carlos Ghosn, qui réside actuellement au Liban après sa fuite spectaculaire du Japon, est également visé. Ses avocats contestent fermement les accusations, affirmant que les contrats étaient légitimes et conformes aux pratiques du secteur.
Le dossier repose sur une enquête approfondie menée depuis 2019 par le PNF, avec des témoignages, des audits financiers et des documents contractuels examinés. Si le procès est validé, il mettrait en lumière des pratiques controversées à l’intersection de la politique et des affaires.
Cette affaire, mêlant figures publiques et grands enjeux économiques, souligne l’importance de la transparence dans les relations entre secteurs public et privé.
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