Les avocats de la plaignante dans l’affaire opposant les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou à des accusations de viol aggravé en Argentine demandent la récusation de la juge en charge. Une étape cruciale avant l’audience de non-lieu prévue le 25 novembre.
L’affaire Auradou-Jegou, qui remonte à des accusations de viol aggravé en réunion survenues à Mendoza, en Argentine, prend une nouvelle tournure. Ce jeudi, les avocats de la plaignante ont déposé une demande formelle de récusation contre la juge Eleonora Arenas. Ils justifient cette action par un prétendu « risque latent de manque d’impartialité ».
Dans un document de sept pages, ils reprochent à la magistrate de ne pas avoir accepté de nouvelles preuves jugées cruciales, notamment des témoignages d’experts médicaux. Cette décision, confirmée en appel le 1er novembre, est décrite par les avocats comme « comparable à une sentence », soulignant leur frustration quant au traitement du dossier.
La demande de récusation sera examinée ce vendredi au pôle judiciaire de Mendoza à 15 heures (19 heures en France). Cependant, les experts juridiques estiment que ce recours a peu de chance d’aboutir. La défense des deux rugbymen reste confiante.
Rafael Cuneo Libarona, avocat argentin des accusés, a qualifié la démarche des avocats de la plaignante d’« absurdité juridique énorme ». Selon lui, le travail de la juge Eleonora Arenas respecte scrupuleusement les règles de procédure argentine.
Indépendamment du résultat de ce recours, l’audience de non-lieu reste fixée au lundi 25 novembre, après avoir été reportée à trois reprises. Cette étape est cruciale pour décider si l’affaire sera classée ou poursuivie devant un tribunal.
Cette affaire très médiatisée met en lumière les tensions entre les parties. Alors que les avocats de la plaignante dénoncent un manque d’équité dans le traitement judiciaire, la défense des rugbymen campe sur sa position, affirmant que les accusations sont infondées.
La demande de récusation reflète une volonté des plaignants de faire entendre leur voix et de peser sur le cours des événements. Si le non-lieu est prononcé lundi, cela pourrait marquer la fin de cette procédure très suivie, mais si la demande est rejetée, de nouvelles tensions pourraient émerger.
L’audience de lundi 25 novembre sera déterminante pour l’avenir de cette affaire. La demande de récusation, bien que symbolique, met en lumière les enjeux judiciaires et humains de cette affaire. Le verdict final, qu’il s’agisse d’un non-lieu ou d’une poursuite, apportera des réponses aux nombreuses questions soulevées depuis le début de cette affaire complexe.
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