Le tribunal administratif de Paris a demandé à Sciences Po d’autoriser une conférence de l’eurodéputée Rima Hassan, initialement interdite. Cependant, l’établissement a refusé et prévoit de faire appel, invoquant des risques pour l’ordre public.
Sciences Po Paris est au cœur d’une controverse. Une conférence de Rima Hassan, eurodéputée de La France Insoumise et militante franco-palestinienne, devait avoir lieu le 22 novembre 2024. Bien que le tribunal administratif ait ordonné à l’école de permettre l’événement, Sciences Po a maintenu son interdiction, arguant que les organisateurs n’avaient pas pris de mesures suffisantes pour garantir le bon déroulement et éviter les troubles à l’ordre public.
L’institution a évoqué un appel à manifester lancé par des groupes pro-palestiniens, renforçant ses craintes de perturbations. Elle a également rappelé son engagement envers la liberté d’expression, mais a souligné que cette liberté ne pouvait justifier des troubles sur son campus. En réponse à la décision judiciaire, Sciences Po a annoncé son intention de faire appel, ce qui pourrait repousser tout débat sur l’affaire.
Cet incident met en lumière les tensions autour de la liberté d’expression et la gestion des événements dans des institutions académiques prestigieuses, souvent confrontées à des controverses liées à des sujets politiques sensibles.
Le bras de fer entre le tribunal administratif et Sciences Po souligne les défis de concilier liberté d’expression et maintien de l’ordre public. Cette affaire pourrait ouvrir un débat plus large sur les responsabilités des institutions face aux enjeux politiques.
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