Les tensions montent à Saint-Louis, en Nouvelle-Calédonie, après que deux hommes de la tribu kanak ont été tués par des tirs du GIGN. Les victimes faisaient l’objet de mandats de recherche, et les circonstances précises de l’intervention sont en cours d’examen.
Mercredi soir, un homme a été tué lors d’une opération des forces de l’ordre à Saint-Louis, en Nouvelle-Calédonie. Quelques heures plus tard, un deuxième décès par balle a été annoncé par les autorités. Les victimes, âgées de 29 et 30 ans, appartenaient à la tribu kanak de Saint-Louis et ont été abattues lors d’une confrontation avec les gendarmes. Selon le procureur de la République de Nouméa, Yves Dupas, les membres du GIGN auraient ouvert le feu après avoir été directement menacés par un groupe d’individus armés.
Cette opération intervient dans un contexte de tensions récurrentes dans cette région indépendante, où des affrontements entre la population locale et les forces de l’ordre se produisent régulièrement. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les groupes en confrontation. Ces deux hommes faisaient l’objet de mandats de recherche depuis juillet.
Les autorités ont ouvert deux enquêtes pour éclaircir les circonstances exactes de ces événements tragiques, tandis que la population locale exprime son mécontentement face à l’escalade de la violence.
L’enquête devra déterminer si l’usage de la force par les gendarmes était justifié face à la menace perçue. En attendant, la tension monte à Saint-Louis, déjà marquée par une situation politique et sociale tendue.
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