Après neuf ans en tant que chanteuse du groupe L’Impératrice, Flore Benguigui annonce son départ, évoquant des raisons profondes liées à sa santé mentale et des désaccords personnels. Dans une interview pour Mediapart, elle révèle des expériences marquées par des violences psychologiques et des comportements toxiques au sein du groupe.
Fin septembre, Flore Benguigui a surpris ses fans en annonçant qu’elle quittait le célèbre groupe L’Impératrice. Sur Instagram, elle avait déjà laissé entrevoir des tensions, citant des problèmes de santé mentale et des désaccords artistiques. Cependant, c’est dans une interview publiée par Mediapart que l’artiste dévoile l’ampleur des difficultés qu’elle a traversées.
Flore décrit un environnement marqué par des humiliations répétées et des critiques incessantes de ses performances vocales. « On me répétait que je chantais faux », confie-t-elle, expliquant que ces remarques l’ont profondément affectée, au point de douter de sa légitimité dans le projet.
Elle évoque également des comportements oscillant entre déclarations d’amour exagérées et pressions psychologiques. « J’étais sous emprise », affirme-t-elle, ajoutant que certaines situations sont même devenues physiquement menaçantes. Ces expériences ont motivé sa décision de protéger sa santé en se retirant définitivement du groupe.
Le départ de Flore Benguigui de L’Impératrice met en lumière les défis de la vie artistique et les dangers des dynamiques toxiques. Son courage à partager son histoire ouvre un dialogue crucial sur la santé mentale et le respect dans l’industrie musicale.
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