La compréhension du changement climatique commence par la reconnaissance de son processus fondamental. Le rayonnement solaire, traversant l’atmosphère, est partiellement absorbé et converti en chaleur par la Terre, ce qui est ensuite réémis sous forme de rayonnement infrarouge. Une portion de ce rayonnement est retenue par les gaz à effet de serre, causant ainsi le réchauffement de la basse atmosphère et de la planète .
Les principaux gaz à effet de serre incluent le dioxyde de carbone (majoritairement issu de la combustion des énergies fossiles et de la déforestation), le méthane (émanant de l’élevage des ruminants, des rizières, des décharges d’ordures ménagères, et des fuites de gaz naturel), le protoxyde d’azote (produit par l’utilisation d’engrais azotés et certains procédés chimiques), et les gaz fluorés (utilisés dans la réfrigération, l’extinction de feu et certains procédés industriele.

Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les activités humaines sont indubitablement responsables du réchauffement climatique. Les conséquences incluent une augmentation des événements météorologiques extrêmes, l’élévation du niveau de la mer, et la fonte des glaces. La température moyenne mondiale a déjà augmenté de 1,1°C depuis l’époque préindustrielle, et chaque décennie récente a été plus chaude que la précédente. Si les émissions de gaz à effet de serre persistent au rythme actuel, le réchauffement pourrait dépasser les 2°C d’ici 2050, et potentiellement atteindre +4°C ou +5°C d’ici 21e . De plus, le niveau moyen de la mer s’est élevé de 20 cm entre 1901 et 2018, avec des impacts significatifs sur les zones côtière.
La biodiversité est également touchée. Le changement climatique accélère l’érosion de la biodiversité, et en retour, la disparition de la biodiversité intensifie le changement climatique. Les écosystèmes dégradés perdent leur capacité à assimiler et stocker le CO2. Les peuples autochtones, vivant dans des environnements à haut risque, sont particulièrement vulnérables. Leur savoir ancestral peut pourtant offrir des clés de compréhension cruciales pour répondre et s’adapter à la variabilité environnemental.

En termes de solutions, il est essentiel de maîtriser les émissions de gaz à effet de serre. Cela inclut la réduction des émissions, le renforcement des capacités d’adaptation des populations vulnérables, et la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Malheureusement, les mesures actuelles sont insuffisantes pour respecter les objectifs de cet accord, notamment la limitation de l’augmentation de la température mondiale à +1,5°C. Les pays riches ont une double responsabilité: réduire leurs propres émissions et aider les pays en développement à s’adapter aux effets du changement climatique .
Ce panorama démontre l’urgence d’agir face aux changements climatiques, non seulement pour protéger notre environnement mais aussi pour préserver les sociétés humaines et la biodiversité mondiale.