Le 5 décembre 2024, une mobilisation nationale des fonctionnaires a rassemblé entre 130 000 manifestants, selon la police, et 200 000, d’après la CGT, à travers la France. Les syndicats protestent contre les réformes gouvernementales affectant les conditions de travail et les rémunérations dans la fonction publique.
Le 5 décembre 2024, la France a été le théâtre d’une mobilisation significative des agents de la fonction publique. Selon les chiffres officiels, environ 130 000 personnes ont défilé dans diverses villes du pays, tandis que la Confédération Générale du Travail (CGT) avance le chiffre de 200 000 participants. Cette journée d’action, initiée par une intersyndicale comprenant la CGT, la CFDT, l’UNSA, la FSU, Solidaires, la CFE-CGC et la FA-FP, visait à dénoncer les réformes gouvernementales jugées préjudiciables aux conditions de travail et aux rémunérations des fonctionnaires.
Les revendications portaient principalement sur l’augmentation de la valeur du point d’indice, la refonte des grilles indiciaires, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ainsi que l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ». Ce projet de loi, perçu comme une menace pour le statut et les acquis des fonctionnaires, a cristallisé les mécontentements.
À Paris, le cortège a rassemblé plusieurs milliers de personnes, parcourant les principales artères de la capitale dans une ambiance déterminée mais pacifique. Des manifestations similaires ont eu lieu dans d’autres grandes villes, telles que Lyon, Marseille, Toulouse et Nantes, témoignant d’une mobilisation nationale.
Cette journée de mobilisation s’inscrit dans un contexte social tendu, marqué par une série de grèves et de manifestations dans divers secteurs, notamment les transports et la santé. Les syndicats ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne comptaient pas en rester là et prévoient de nouvelles actions si leurs revendications ne sont pas entendues.
La mobilisation du 5 décembre 2024 illustre le profond malaise au sein de la fonction publique face aux réformes gouvernementales. Le décalage entre les chiffres de participation avancés par la police et ceux des syndicats reflète également la complexité de la situation. Il est désormais crucial pour le gouvernement d’engager un dialogue constructif avec les représentants des fonctionnaires afin de trouver des solutions équilibrées et apaiser les tensions sociales.
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