Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a présenté des excuses publiques pour l’instauration temporaire de la loi martiale, tout en affirmant qu’il ne quittera pas ses fonctions.
Le 7 décembre 2024, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a exprimé ses “excuses sincères” à la nation pour avoir brièvement imposé la loi martiale en début de semaine. Cette décision avait suscité une vive controverse et déclenché des manifestations massives à travers le pays. Malgré la pression populaire et les appels à sa démission, Yoon Suk-yeol a déclaré : “Je ne fuirai pas mes responsabilités.”
La proclamation de la loi martiale, une première depuis des décennies en Corée du Sud, avait été justifiée par le président comme une mesure nécessaire pour protéger le pays des “forces communistes nord-coréennes”. Cependant, cette initiative a été perçue par beaucoup comme une atteinte à la démocratie et une tentative de consolidation du pouvoir exécutif.
En réponse à cette situation, l’opposition a déposé une motion de destitution contre le président Yoon Suk-yeol, l’accusant de violation de la Constitution. Le Parlement, dominé par l’opposition, doit se prononcer sur cette motion dans les prochains jours.
La Corée du Sud traverse une période de turbulences politiques majeures. Les excuses du président Yoon Suk-yeol n’ont pas suffi à apaiser les tensions, et l’avenir de son mandat reste incertain face à la procédure de destitution imminente. La situation met en lumière les fragilités démocratiques du pays et la nécessité d’un dialogue politique constructif.
Pour ne manquer aucune actualité de Mediaflane, suivez-nous sur Google Actualités ainsi que nos réseaux sociaux.
Pour instagram : https://www.instagram.com/lemedia.flane/
Tik tok : https://www.tiktok.com/@mediaflane
Twitter : https://x.com/Mediaflane