Récemment, de nombreuses manifestations ont eu lieu en France et dans le monde entier pour marquer la Journée internationale contre les violences faites aux femmes. Ces événements soulignent une préoccupation croissante concernant les violences sexistes et appellent à une action plus efficace et à des ressources accrues pour y faire face.
Le 25 novembre 2023, des dizaines de milliers de personnes ont pris partent à des manifestations à travers le monde pour dénoncer les violences faites aux femmes. En France, les slogans tels que “Protègent vos filles, éduquez vos fils” et “Nous ne voulons plus compter nos mortes” résonnaient parmi les manifestants. Ces derniers réclamaient non seulement un changement des comportements masculins, mais aussi un engagement plus fort des États dans la lutte contre ces violences. En 2022, la France a enregistré 118 féminicides, un chiffre qui s’est accru à 121 depuis le début de 2023, témoignant de l’urgence de la situation.
Ces manifestations n’étaient pas isolées à la France. En Italie, par exemple, où 106 féminicides ont été recensés en 2022, des rassemblements importants ont eu lieu dans des villes majeures comme Rome et Milan. Ces événements ont été particulièrement marqués par l’assassinat récent d’une jeune étudiante, soulignant la gravité persistante du problème. De même, en Amérique latine, une région où plus de 4.000 féminicides ont été signalés en 2022, de nombreux rassemblements ont eu lieu pour exprimer l’indignation et appeler à des actions concrètes.
Les messages de soutien et de solidarité ne manquaient pas à l’échelle internationale. Aux États-Unis, le président Joe Biden a souligné l’impact négatif de la violence sexiste sur la société, tandis que le pape François a appelé à une action éducative centrée sur le respect de la dignité humaine. En France, le président Emmanuel Macron, reconnaissant la persistance du problème, a souligné les efforts en cours, tels que l’augmentation du nombre d’enquêteurs spécialisés et la mise en place de mesures de protection d’urgence pour les victimes. Cependant, les collectifs féministes et les syndicats en France réclament davantage de fonds, au moins deux milliards d’euros par an, pour une politique globale et efficace contre les violences faites aux femmes.
Les manifestations mondiales contre les violences faites aux femmes mettent en évidence un problème profondément enraciné qui nécessite une réponse coordonnée et bien financée. Tandis que les gouvernements et les organisations internationales reconnaissent l’ampleur du problème, il est clair que des actions plus concrètes et des ressources accrues sont nécessaires pour lutter efficacement contre ce fléau mondial.