Les Forces armées nigériennes annoncent que tous les soldats français, ainsi que leur équipement logistique, auront définitivement quitté le Niger d’ici le 22 décembre. Le processus de désengagement se déroule de manière coordonnée et sécurisée. Actuellement, 80 % du matériel logistique et 1346 soldats français ont déjà été retirés, ne laissant que 157 soldats, dont 75 logisticiens, sur le territoire nigérien.
Cette initiative fait suite à la demande des généraux nigériens au pouvoir, suite au coup d’État du 26 juillet, exigeant le départ des soldats français et dénonçant des accords militaires avec la France. Après un bras de fer, le président français Emmanuel Macron avait informé le retrait des troupes d’ici au 31 décembre. Les liens avec certains partenaires occidentaux sont également rompus, avec la fin de missions de sécurité et de défense de l’Union européenne au Niger.
Les généraux nigériens coopèrent désormais avec la Russie et d’autres pays de la région, tels que le Burkina Faso et le Mali, tous dirigés par des militaires et confrontés à des défis liés aux violences djihadistes. La Cedeao maintient ses sanctions économiques et financières au Niger, liant leur allègement à une “transition courte”. La secrétaire d’État adjointe américaine aux Affaires africaines, Molly Phee, s’est entretenue avec le Premier ministre nigérien nommé par les militaires lors de sa visite à Niamey.