Un procès pour escroquerie immobilière est en cours, dix ans après les faits, mettant en lumière une fraude estimée à plus de 3,5 millions d’euros. La principale suspecte, Yasmina K., est jugée par contumace, étant actuellement en fuite. Le tribunal correctionnel de Nîmes a été le théâtre de ce procès exceptionnel, soulignant non seulement l’ancienneté des faits reprochés, mais aussi l’absence de la principale prévenue.
L’arnaque remonte à plus de dix ans, impliquant Yasmina K. dans l’obtention de prêts bancaires à l’aide de faux documents, souvent liés à des demandes de financement pour des travaux fictifs. Ces prêts, une fois accordés, ne faisaient l’objet d’aucun remboursement, formant ainsi une fraude sophistiquée. L’escroquerie reposait sur le déblocage initial de fonds, simulant un début de remboursement, suivi d’une cessation totale des paiements.
Le banc des prévenus était occupé par un ancien directeur de banque, un avocat radié et un notaire véreux, tous soupçonnés de complicité dans cette escroquerie complexe. Notamment, l’ancien directeur de banque, l’avocat radié et le notaire ont bénéficié d’un non-lieu. Les faits de cette fraude auraient touché des établissements bancaires dans le Gard, les Bouches-du-Rhône, et en Haute-Garonne.
Cette affaire révèle une machination élaborée, mettant en évidence les failles du système financier et les conséquences étendues de telles pratiques frauduleuses.